mercredi 27 septembre 2017

La salle de bal, Anna Hope





Voilà un roman de la rentrée littéraire qui m'attirait depuis sa sortie (que dis-je ! depuis l'été), pour son titre et sa sublime couverture (oui, je suis un peu superficielle parfois).

J'ai dans ma PAL le premier livre d'Anna Hope, "Le chagrin des vivants", toujours pas commencé, car ma PAL n'obéit à rien du tout si ce n'est mon humeur du moment et l'épaisseur du livre qui n'alourdira pas trop mon sac à main (en voilà des critères !).

Bref, c'est pour l'instant le seul roman de la rentée que j'ai acheté, quasi à l'aveugle.

Ce que la quatrième nous en dit : 

Lors de l’hiver 1911, l’asile d’aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l’enfance. Si elle espère d’abord être rapidement libérée, elle finit par s’habituer à la routine de l'institution. 
Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l’intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un «mélancolique irlandais». Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris.  
À la tête de l’orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John. 


J'ai lu ce roman il y a déjà quelques semaines, et je ne sais pas pourquoi j'ai tant traîné à vous en parler (la faute à la rentrée - scolaire cette fois ?). Lu en quelques jours, avec plaisir, je n'ai pas pu m'empêcher d'être un chouia déçue. Peut-être que j'attendais trop de romanesque, peut-être que j'espérais être un peu plus prise dans l'histoire. Le personnage de Fuller est ambigu et intéressant : un coup je le traitais de sale type, un coup il me faisait pitié. Ella et Jonh mettent du temps à débuter une quelconque relation, et celle-ci m'a laissé un goût d'inachevé, de trop peu.

Anna Hope nous explique à la fin du livre qu'elle s'est inspirée d'un véritable asile pour aliénés, et elle parvient à nous en faire une reconstitution glaçante. Le thème de l'eugénisme abordé est également intéressant, même si les textes y faisant référence m'ont paru plus lourds à lire.

Au final, un bon roman historique, mais sans plus, une petite déception que je n'arrive pas bien à exprimer ... J'espérais vraiment être emportée dans une grande histoire romanesque (le bal, tou ça tou ça), mais les personnages m'ont paru un peu fades et l'histoire d'amour un peu courte. Peut-être vais-je préférer "Le chagrin des vivants", le jour où il sortira enfin de ma pal ?

Malgré la rentrée littéraire et ses nombreux titres, je ne me sus pas enthousiasmée pour grand-chose jusqu'à présent, j'ai même une mini panne de lecture, faite de commencements et d'abandons, un peu tristounets ...

Mais j'ai presque fini le troisième tome de "La Passe Miroir", de Christelle Dabos, que j'adore (mais bien trop gros pour mon sac, donc ça prend du temps). Je vous en parlerai tout bientôt, avec une grande nouvelle concernant Christelle Dabos .... (suspense insoutenable !)

"La salle de bal", Anna Hope, Gallimard, 2017

jeudi 21 septembre 2017

Comment lisez-vous, Frank Andriat ?




Deuxième rendez-vous de mon "Comment lisez-vous ?" avec Frank Andriat, dont j'ai beaucoup aimé "Le bonheur est une valise légère" et surtout "Jolie libraire dans la lumière" (une pépite de poésie), qui a gentiment répondu à mes questions sur ses habitudes de lecteur et autres petites manies ...


* Votre livre d’enfance ?

 Croc-Blanc de Jack London.

* Celui que vous relisez de temps en temps ?

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia-Marquez. Les romans de Christian Bobin, aussi.

* Votre dernière déception ?

S’il s’agit de déception littéraire, je n’en ai pas réellement. Certains auteurs trop centrés sur
leur nombril m’irritent, mais je garde leur nom pour moi pour éviter de les blesser inutilement.

* Votre dernier coup de cœur ?

 Patricia de Geneviève Damas. J’ai une section Coups de cœur sur mon site. Quand j’aime, je
partage.

* Papier ou liseuse ?

 100% papier.

* Un genre littéraire favori ? détesté ?

J’aime les textes qui savourent l’humain et qui lui rendent hommage. Je n’aime pas les livres
qui diffusent des idées où l’amour de l’autre n’a pas sa place, mais il y a du bon et du mauvais
dans tous les genres.

* Le meilleur endroit pour lire ?

 Le train. Et comme je voyage beaucoup, c’est le pied.

* À boire, à manger en lisant ?

 Quand je lis, je lis… J’avoue parfois me laisser distraire par un morceau de chocolat.

* Un seul ou plusieurs à la fois ?

Un seul.

* Un auteur fétiche ?

 Christian Bobin.

* Bibliothèque ou librairie ?

Oserais-je avouer à une bibliothécaire que je suis plus librairie ?

* Une petite manie en lisant ?

 Renifler le livre avant de le commencer.

* Marque-page ou page cornée ?

Marque-page ! Je déteste les pages cornées.

* Combien de livres par mois ?

Cela dépend de mes activités et de la longueur des livres… Entre cinq et huit.

* Un conseil de lecture ?

 Les auteurs qui figurent dans les coups de cœur sur mon site.


Merci à Frank Andriat pour ses réponses ;-)

lundi 18 septembre 2017

Les coups de coeur de Mini Louloute



Cet été, deux albums ramenés de la bibli ont particulièrement plus à ma Mini Louloute (4 ans ET DEMI - c'est important).

Le premier s'intitule "Ça fait du bien de se lever le matin" et met en scène un petite gamine absolument irrésistible de mignonnitude, espiègle et rigolote, à laquelle ma louloute s'est fort fort identifiée. Elle nous décrit sa "bonne petite journée", du réveil avec biberon et Doudou-qui-pue-des-vaches (gloussement de ma poulette à moi), à la garderie, en passant par l'école de sa grande soeur, et les jeux du bains, l’histoire du soir et tous ses petits rituels.

C'est frais, coloré, drôle, attendrissant, hyper positif, et ancré dans la réalité : ma Mini Louloute à moi a adoré et en a maintes fois redemandé la lecture !


Hilarité de Mini Louloute sur cette page


"Ça fait du bien de se lever le matin", Charlotte Moundlic et Charlotte Gastaut, Albin Michel Jeunesse, 2017



Le deuxième album a eu un énorme succès auprès de mes deux enfants, succès auquel je ne m'attendais pas.

"Un gâteau comment ?" traite de la politesse .... Le petit frère demande (ou plutôt réclame) un gâteau à sa grande soeur, qui lui répond "un gâteau comment ?". Le petit frère ne tilte pas et insiste jusqu'à s'énerver "un gâteau, là, de ton paquet, quoi, enfin !" bordel). Jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il manquait un petit mot ...

Puis, ce sera au tour de papa de demander un gâteau, et les enfants ne manqueront pas de lui faire remarquer que COMMENT, il n'a pas dit s'il-te-plaît ??

Gros succès ici, non seulement sur certaines pages où les gosses se disputent (identification totale) mais aussi par après, à la maison, dès qu'on a omit de dire le mot magique, Petit Loulou et Mini Louloute ont, en coeur, crié "un .... comment ?????".

Et boum. Efficace donc, ce petit album qui n' a l'air de rien. Je vous le conseille.


Hilarité générale en mode "pipi caca"

"Un gâteau comment ?", Gwendoline Raisson et Ella Charbon, L'école des loisirs, 2017

jeudi 14 septembre 2017

Un bout de rentrée littéraire (Nothomb / de Récondo)



J'adore septembre, l'ambiance "rentrée des classes", acheter des fournitures et sentir doucement que l'automne, ma saison préférée, revient ...

Depuis que je suis bibliothécaire, j'ai l'énorme chance de pouvoir piocher dans les commandes ce que j'ai envie de lire (mon portefeuille me dit merci), alors à la rentrée littéraire, c'est la fête !

J'ai lu deux nouveautés en quelques jours, le dernier Amélie Nothomb, et le nouveau roman de Léonor de Recondo, dont j'avais adoré "Amours" il y a quelques mois.

Commençons par Amélie ... J'ai été une grande fan de ses romans pendant des années, avant de la lâcher après "Biographie de la faim", si je me souviens bien. Je ne retrouvais plus le génie de ses premiers bouquins, les dialogues incisifs et drôles de "Péplum", la folie de "Mercure", ou la profondeur de "Hygiène de l'assassin". Cette année, les critiques étant particulièrement élogieuses (j'ai même lu qu'elle "tenait enfin son classique"), je me suis laissée tenter, et j'ai lu "Frappe-toi le coeur" en deux heures.

L'histoire est celle de Diane, enfant jalousée par sa mère pour sa beauté, qui éclipse la sienne. Diane grandit dans la froideur de cette "déesse" pleine de distance avec elle, mais qui adore son frère et sa petite soeur. Elle tente, tant bien que mal, de rester équilibrée, et se tient éloignée de Marie. Elle fait des études de médecine et rencontre une cardiologue qui la fascine. une amitié naît, mais la cardiologue ne joue-t-elle pas un drôle de jeu avec Diane ?

Le point fort du roman est son intrigue, qui ne vous lâche plus. Nothomb parle de la maternité, de l'amour qui n'est pas toujours au rendez-vous, mais surtout bien sûr de la jalousie, sentiment dévastateur, qui détruit tout sur son passage. Jalousie maternelle, amicale, professionnelle, tout est exploré.

J'ai lu ce roman sans déplaisir, j'ai tourné les pages d'une bonne histoire, jusqu'à la fin. Mais que dire d'autre ? L'écriture m'a semblé si plate ... c'est précis, chirurgical, ça va droit au but. Amélie Nothomb nous raconte les faits, mais elle reste un peu trop en surface à mon goût, et il m'a manqué un peu de "littéraire" dans l'écriture, je ne vois pas comment le dire autrement. Je ne suis pas d'accord avec les critiques qui parlent de son meilleur roman ... Un détail m'a gênée également : le fait que Diane s'exprime comme une adulte dès son plus jeune âge, sans oublier les émotions qu'elle aurait "comprises" tout bébé, et analysées dès ses 4 ans. Impossible pour moi d'y croire.

Mais c'est un bon livre, qui remplit sa mission de nous emmener dans une bonne histoire ... Petite note : suis-je la seule à remarquer que les personnages ont tous des prénoms archi classiques, chose qui n'arrive jamais dans les romans d'Amélie Nothomb ? Diane, Marie, Olivier, .... Par rapport à Prétextat, Plectrude ou Hirondelle, il y a du changement ...


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C'est l'émission "La grande Librairie" qui m'a donné envie de lire "Point cardinal", de Léonor de Récondo, dont le sujet ne m'attirait pas tellement à la base.

La quatrième :

"Sur le parking d’un supermarché, dans une petite ville de province, une femme se démaquille méticuleusement, tristement. Enlever sa perruque, sa robe de soie, rouler ses bas sur ses chevilles : ses gestes ressemblent à un arrachement. Bientôt, celle qui, à peine une heure auparavant, volait quelques instants de joie et dansait à corps perdu sera devenue méconnaissable. Laurent, en tenue de sport, a remis de l’ordre dans sa voiture et dissimulé dans le coffre la mallette contenant ses habits de fête. Il s’apprête à retrouver femme et enfants pour le dîner."


Lu à nouveau en quelques heures, juste après Nothomb, ce roman m'a paru beaucoup plus "littéraire", justement. Léonor de Récondo a une réelle écriture, très classique et classieuse, belle et juste. Elle a réussi à me passionner pour son sujet, la transsexualité, et surtout à en parler avec énormément de délicatesse et de psychologie. Ce n'est pas un roman-choc ou voyeuriste. Il est centré sur les émotions : celles de Laurent et de son besoin de s'affirmer en tant que la personne qu'il est au fond de lui, mais aussi celles de sa famille, qui va devoir accepter ce changement, s'adapter. Toutes les relations sont chamboulées : Solange, la femme de Laurent, est-elle devenue lesbienne parce que son mari devient une femme et qu'elle l'aime encore ?

Un très beau roman, extrêmement bien écrit ... bien moins médiatisé que celui d'Amélie Nothomb, mais plus profond, à mon humble avis ...

Prochaine chronique "rentrée littéraire" : "La salle de bal" de Anna Hope. 
Prochaines lectures : les nouvelles de Laura Kasischke, et "Underground railroad" !


vendredi 8 septembre 2017

Comment lisez-vous, Sophie Lemp ?



Nouvelle rentrée, nouvelle rubrique sur le blog ;-)

J'ai eu envie d'interroger des auteurs, des blogueurs, bref, des lecteurs sur leurs habitudes de lecture, en un petit questionnaire intitulé le "Comment lisez-vous ?".

Une rubrique qui reviendra au gré des réponses que je recevrai ... (amis blogueurs, contactez-moi si vous voulez y figurer !).

On commence fort cette semaine avec Sophie Lemp, auteur du "Fil" et de "Leur séparation", qui a accepté de me confier ses petites manies et souvenirs de lectrice ...





Votre livre d'enfance ?
Le Petit Nicolas, de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé


Celui que vous relisez de temps en temps ?

Les Années, d’Annie Ernaux

Votre dernière déception ?


Chanson douce, de Leïla Slimani


Votre dernier coup de coeur ?

Vernon Subutex, de Virginie Despentes

Papier ou liseuse ?

Papier!

Un genre littéraire favori ? détesté ?


Ni favori ni détesté.


Le meilleur endroit pour lire ?

Mon lit. Ou un hamac, l’été, sous un arbre.


A boire, à manger en lisant ?

Du thé brûlant.


Un seul ou plusieurs à la fois ?

Un seul. 


Un auteur fétiche ?

Annie Ernaux


Bibliothèque ou librairie ?

Les deux


Une petite manie en lisant ?

Quand un livre me touche particulièrement, j’en retranscris quelques phrases dans un carnet.


Marque page ou page cornée ?

Marque page.


Combien de livres par mois ?

Très variable, ma fatigue du soir déterminant le nombre de pages lues !



Un conseil de lecture ?

Le livre que je ne voulais pas écrire, d’Erwan Larher. Lu en deux jours, il m’a bouleversée. Bien plus qu’un témoignage, c’est un livre sur la vie, sur l’écriture, sur l’amour aussi. Et si drôle parfois malgré la gravité du sujet. Un livre nécessaire.




Retrouvez la jolie plume de Sophie Lemp dans son magnifique récit "Leur séparation", paru ce 07 septembre, chez Allary Éditions !
 



mardi 5 septembre 2017

Leur séparation, de Sophie Lemp : "Quand je suis bien avec l'un, j'ai l'impression de trahir l'autre"



Il y  peu près deux ans, j'avais eu un coup de coeur pour le premier récit de Sophie Lemp, "Le fil" (chronique à lire ici), dans lequel elle racontait sa grand-mère.

J'ai donc été très heureuse d'être contactée par Allary Editions pour découvrir en avant-première le deuxième livre de Sophie Lemp, au début de l'été ...

Un deuxième récit dans lequel elle raconte, avec énormément de sensibilité, la séparation de ses parents, l'année de ses dix ans. L'annonce, le déménagement, la vie écartelée entre ses deux appartements, sa pâleur sur les photos de classe. 

Sophie Lemp pose son regard de femme adulte sur la petite fille troublée, tiraillée qu'elle a été alors, et sur ce divorce qu'elle a vécu comme une dévastation totale. Elle tente de comprendre, de retracer cet événement, ses sentiments et ceux de ses parents.

La plume de l'auteur m'a toujours autant touchée que dans "Le fil". Un récit très court, à peine 100 pages, que j'ai dévoré, dans lequel les phrases coulaient toutes seules, pour me conter la douleur d'un enfant, l'angoisse face à son monde qui s'écroule, et la vie à reconstruire, déchirée entre les deux personnes qu'elle aime le plus et qui, soudain, ne s'aiment plus. 

D'un sujet apparemment banal, Sophie Lemp réussit à tirer un texte dans lequel beaucoup se reconnaîtront, extrêmement sensible et délicat. Sa naïveté d'enfant qui jusqu'au bout a cru que ça n'arriverait pas, sa colère, son monde qui s'écroule, mais aussi les conséquences que cette séparation a eu sur son adolescence et même sur sa vie d'adulte, tout cela Sophie Lemp nous le conte avec beaucoup de pudeur et, finalement, d'universalité.


Une très jolie lecture, et assurément un auteur à découvrir !

Merci encore à Allary Editions pour leur confiance !






"Leur séparation", Sophie Lemp, Allary Editions, en librairie le 07 septembre





vendredi 1 septembre 2017

Les lectures d'été de Petit Loulou !


Petit Loulou (qui est rentré en deuxième primaire ce matin, je suis fière !) vous présente deux albums lus cet été !


* "Que font les parents la nuit ?", Thierry Lenain et Barroux, Little Urban, 2017

Mais oui, tiens, que font les parents la nuit ?? C'est vrai ça, c'est une interrogation existentielle des enfants, et dans ce cas-ci, de la petite Sofia, qui s'inquiète un peu de ce qu'il se passe pendant qu'elle dort ...

Alors, pleine d'imagination, elle questionne ses parents, qui à chaque fois démontent son idée, ce qui donne un album bourré d'humour, un peu décalé, qui fait la part belle à l'imagination des petits, et saura rassurer les inquiets ... Car les parents ne font finalement rien d’extraordinaire (genre ils DORMENT enfin). Bizarrement, alors que je m'attendais à un franc succès, mes minis lecteurs ont souri gentiment, et n'ont plus réclamé l'histoire.... qui m'a surtout plu à moi (ça arrive !).




* La baleine et l'escargote", Julia Donaldson et Axel Scheffler, Gallimard jeunesse (en petit format, coll. L'heure des histoires)

Ah, le fameux duo du "Gruffalo"! On adore leurs histoires, ici ...

Cet album nous présente une adorable petite escargote de mer, qui rêve d'aventure ... Un jour, une baleine l'emmène sur sa queue et ensemble elles font le tour du monde et de ses merveilles ... mais la baleine s'échoue sur une plage, un jour où elle s'égare ... La petite escargote, qui face au monde se sentait si petite, n'écoute que son courage et rampe jusqu'à l'école, où elle écrit au tableau avec sa bave (insérer ici un BEEEEERK dégoûté mais ravi de mes enfants) un message demandant de l'aide ... La baleine sera sauvée, et emmènera toutes les copines de l'escargote en vadrouille !



Gros coup de coeur pour cette histoire et ses illustrations ! Le texte est presqu'un poème : les phrases commencent par "Et voici ...", et fait la part belle aux rimes, ce qui le rend très riche, rythmé, presque chantant. Et puis ici, on adore les histoires d'escargot (ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça).

Bientôt, Mini Louloute vous présentera ses deux coups de coeur de l'été, restez aux aguets !

Et bonne rentrée à tous (et aux parents libérés/délivrés) !